Comme toutes les classes du
conservatoire, nous faisons face aux aléas et nous adaptons pour continuer de
se retrouver.
Des outils informatiques ont été
mobilisés lors des différentes périodes d’éloignement.
Nous avons engagé un travail sur
l’imaginaire par écrit, ou en jeu sur scène. Raconter des histoires, jouer
ensemble, oublier que l’on porte des masques en permanence. Essayer de se
projeter et de se mettre en situations de théâtre. Explorer le silence aussi et
chercher à exprimer avec le corps ce que le visage ne dit plus qu’à moitié.
C’est une recherche d’expression
autonome à partir des mots d’un auteur. Nous nous appuyons sur « ça
passe » de Christian Caro. Tous les élèves travaillent en duos. Ils apprennent
le même extrait et font des propositions différentes que leurs camarades
découvrent. Cette démarche devrait nous permettre de travailler sur une forme
chorale mettant en jeu l’individu et le groupe. Pour cela nous alternons entre
des exercices individuels sur la voix par exemple et des exercices collectifs
sur l’espace théâtral notamment. Les notions de rythme et d’écoute sont
fortement sollicitées.
L’incertitude de pouvoir
présenter ce travail à un public crée à la fois une sorte de difficulté à se
mobiliser, et une opportunité d’explorer sans la pression de la représentation.